Exploration dirigée d'un cycle de climatisation

Climatisation d'un aéroport, situé dans un endroit chaud et humide

Introduction

L’objectif de cette exploration dirigée est de vous guider dans vos premiers pas d'utilisation de Thermoptim pour étudier un cycle de climatisation de bâtiment.

Le progiciel dispose en effet des fonctionnalités permettant d'effectuer des calculs sur les gaz humides.

Le cas que l'on rencontre le plus souvent en pratique est bien évidemment celui de l'air humide à la pression atmosphérique, et Thermoptim permet de résoudre de nombreux problèmes de climatisation. Mais, plus généralement, il permet d'étudier des gaz humides de composition quelconque.

La particularité des fonctions de calcul de climatisation dans Thermoptim est qu'elles ne disposent pas de représentation graphique dans l'éditeur de schémas.

Les calculs sont effectués dans des transfos d'un type particulier ainsi que dans un mélangeur spécifique.

Ces transfos modélisent toutes des évolutions subies par l'air humide, à l'exception de la détermination des conditions de soufflage, qui, bien que effectuée dans une transfo, correspond simplement au calcul de l'état à obtenir à la fin du traitement d'air.

Une autre particularité est que les débits sont rapportés à l'air sec.

Nous vous proposons dans cette exploration dirigée les étapes suivantes :

 

Présentation du problème

Objectifs poursuivis

L'installation que nous allons étudier correspond par exemple à un aéroport, situé dans un endroit chaud et humide, que l'on désire climatiser.

On cherche à maintenir l'ambiance intérieure du bâtiment à la température de 24 °C et une humidité relative égale à 50 %.

Les conditions climatiques extérieures sont les suivantes : température égale à 30 °C, et humidité relative de 80 %.

Il faut évacuer des apports thermiques internes et externes d'une puissance de 162,6 kW, ainsi qu'une quantité d'eau égale à 60 kg/h, soit 0,01667 kg/s.

Principe du traitement d'air

Pour cela, on dispose d'un circuit de ventilation qui permet de souffler de l'air en différents endroits du bâtiment. Pour des raisons d'hygiène, il est nécessaire de renouveler l'air, mais une partie peut cependant être recyclée, ce qui permet de réduire les besoins de climatisation.

On recycle donc une partie de l'air intérieur, que l'on mélange à de l'air extérieur. Ce mélange doit être traité avant d'être injecté dans le circuit de ventilation, afin que son état corresponde aux conditions de soufflage.

Celles-ci sont calculées de telle sorte que soient évacuées les charges thermiques internes et externes, ainsi que la quantité d'eau correspondant aux apports internes. De plus, pour des questions d'hygiène et de confort, la température de soufflage ne doit généralement pas être inférieure à une certaine valeur.

Un traitement possible de l'air mélangé consiste à le refroidir en condensant l'eau en excédent jusqu'à obtenir l'humidité spécifique correspondant aux conditions de soufflage, puis à le réchauffer jusqu'à la température de soufflage selon le schéma ci-dessous. Il en existe d'autres, mais c'est celui-ci qui sera présenté ici.

Résolution détaillée

Le chargement du modèle se fait par ouverture du fichier de schéma et d’un fichier de projet paramétré convenablement.

Commencez par charger le modèle, puis effectuez les autres activités proposées.

Charger le modèle

Cliquez sur le lien suivant : Ouvrir un fichier dans Thermoptim

Vous pouvez aussi :

  • soit ouvrir le Catalogue d'exemples du menu « Fichiers de projet » (CtrlE) et sélectionner le modèle m4.3 dans la liste des modèles du chapitre Compléments méthodologiques.
  • soit ouvrir le fichier de projet (climEte1.prj) grâce au menu “Fichier de projet/Charger un projet” du menu du simulateur. Il est inutile d'ouvrir un fichier de schéma car il n'y en a pas pour les transfos humides.

Détermination des conditions de soufflage

Pour des questions d'hygiène et de confort, la température de soufflage ne doit pas être inférieure à 14 °C, et la proportion d'air recyclé ne doit pas dépasser 70 %.

Pour pouvoir déterminer les conditions de soufflage, il faut, comme le montre le schéma du système de traitement, mélanger l'air extérieur et une partie de l'air intérieur recyclé.

La modélisation de ce mélange se fait grâce à un mélangeur humide qui reçoit en entrée deux transfos-points représentant ces deux flux d'air.

Ouvrez ce mélangeur en double-cliquant sur la ligne de la table des noeuds située en bas à gauche de l'écran du simulateur.

 

Le paramétrage des deux points permettant de déterminer l'état de l'air extérieur et de l'air intérieur est donné ci-dessous. N'oubliez pas que, pour obtenir ces résultats, vous devez ouvrir les points en double-cliquant sur leur ligne dans la table des points du simulateur, puis que vous devez cliquer sur l'onglet "Mélanges humides" et cliquer sur le bouton "imposer w", car, à l'ouverture de Thermoptim, ces calculs ne sont pas encore effectués.

Nous avons entré comme débits dans les deux transfos-points d'entrée du mélangeur les valeurs de 0,3 et 0,7, pour que la proportion d'air recyclé soit égale à la valeur limite de 70 % signalée ci-dessus.

Calculez le mélangeur humide, puis ouvrez le point "air mélangé".

Sa température vaut 25,8 °C et son humidité w est égale à 0,013 kg d'eau par kg d'air sec.

Maintenant que nous connaissons ses propriétés, nous allons pouvoir déterminer les conditions de soufflage.

Un bureau d'études spécialisé a déteriné préalablement les apports thermiques internes et externes qu'il faut évacuer. Ils correspondent à une puissance de 162,6 kW et une quantité d'eau égale à 60 kg/h, soit 0,01667 kg/s.

Ouvrez la transfo soufflage en double-cliquant sur sa ligne dans la table des transfos.

Vous retrouvez ces deux valeurs dans les champs "charge hydrique" et "charge thermique" situés au centre de l'écran, affectées d'un signe négatif car ce sont des charges à extraire du bâtiment.

Pour paramétrer le calcul, nous avons fixé la température de soufflage à 14 °C en entrant cette valeur dans le point aval et en le calculant.

Lorsque la transfo soufflage est calculée, elle détermine d'une part l'humidité de ce point, et d'autre part le débit de gaz sec nécessaire pour compenser les charges hydrique et thermique.

Le problème consiste maintenant à savoir comment traiter l'air de mélange (25,8 °C, w = 0,013) pour obtenir les conditions de soufflage (14 °C, w = 0,00792).

Comme nous l'avons dit, une solution consiste à le refroidir jusqu'à ce que son humidité spécifique soit égale à celle de l'air de soufflage, puis à le réchauffer pour obtenir la température désirée.

Calcul du refroidissement

 

Dans le point "air refroidi" en aval de la transfo humide "refroidissement", nous commençons par entrer w = 0,00792 comme humidité spécifique.

Choisissons dans la transfo "refroidissement" une température de surface de batterie froide réaliste (par exemple 7 °C), prenons comme débit le débit de soufflage calculé précédemment, et choisissons le mode de calcul pour que THERMOPTIM recherche l'efficacité de batterie requise.

La transfo peut être calculée.

Nous obtenons les résultats suivants : la température de l'air refroidi est égale à 11,73 °C, et l'efficacité de la batterie froide à 75,1 %.

Calcul de l'échauffement

Maintenant que le mélange refroidi est bien à la bonne humidité, il suffit de le réchauffer légèrement pour obtenir les conditions de soufflage désirées.

Pour déterminer l'échauffement à fournir, ouvrez la transfo humide "chauffage" reliant le point "air refroidi" et le point "soufflage". Son débit est le même que celui des transfos "soufflage" et "refroidissement".

Son seul paramétrage est le choix du mode de calcul, ici "Calculer la transfo, le point aval étant connu".

Tracé du cycle dans le diagramme psychrométrique

Première étape : chargement du diagramme psychrométrique

Nous allons maintenant étudier le cycle dans le diagramme psychrométrique.

Cliquez sur ce bouton

Vous pouvez aussi ouvrir le diagramme grâce à la ligne “Diagramme Interactifs” du menu “Spécial” de l’écran du simulateur, qui ouvre une interface qui relie le simulateur et le diagramme. Double-cliquez dans le champ situé en haut à gauche de cette interface pour choisir le type de diagramme souhaité (ici “Psychrométriques”).

Une fois le diagramme ouvert, sélectionnez “(w,t)” dans le menu “Graphe”, et cliquez sur la ligne “Charger un gaz de la base” dans le menu Editeur de gaz, et choisissez “air” parmi les Gaz composés protégés.

Si la fenêtre s'affiche bien, mais sans faire apparaître les lignes d'iso-valeurs du diagramme, c'est sans doute que l'intervalle d'affichage des valeurs n'est pas le bon, du fait des précédents paramétrages.

Il est possible de modifier les valeurs de calcul et d'affichage en jouant sur les paramètres dans les menus des diagrammes :

  • Ouvrez la ligne de menu Graphe/Axe X, puis entrez un minimum de 10 et un maximum de 35 pour définir les valeurs des températures à afficher
  • Ouvrez la ligne de menu Graphe/Axe Y, puis entrez un minimum de 0,005 et un maximum de 0,025 pour définir les valeurs des humidités spécifiques à afficher
  • Si les lignes d'iso-valeurs ne sont pas les bonnes, ouvrez la ligne de menu Graphe/paramètres, puis entrez les valeurs suivantes pour définir les iso-valeurs à afficher :
    • Température sèche entre 0°C et 50°C
    • Pression 1,01325 bar

Deuxième étape : chargement d’un cycle pré-enregistré correspondant au projet chargé

Vous pouvez ouvrir ce cycle de la manière suivante : dans la fenêtre du diagramme, choisissez “Charger un cycle” dans le menu Cycle, et sélectionnez “climEte_Fr.txt” dans la liste des cycles disponibles. Cliquez ensuite sur la ligne “Points reliés” du menu Cycle.

Cette image appelle plusieurs commentaires.

Le cycle de traitement de l'air est représenté sur le diagramme, l'air mélangé se trouvant comme il se doit sur la droite de mélange qui relie l'air intérieur et l'air extérieur.

Le refroidissement avec baisse de l'humidité spécifique de l'air est représenté par la droite qui relie l'air mélangé à l'air refroidi, point le plus à gauche du cycle.

Enfin, le chauffage à humidité spécifique constante correspond au petit segment de droite horizontal dans la partie basse du cycle, sur la gauche, qui aboutit au point "soufflage".

Annexe : Les gaz humides dans Thermoptim

Principes généraux

On peut représenter un gaz humide dans THERMOPTIM de deux manières équivalentes : soit directement comme un corps composé comprenant au moins deux constituants : H2O et un autre gaz, pur ou composé, soit comme un gaz sec dont on connaît l'humidité spécifique.

La première manière présente l'avantage que la composition du gaz humide est accessible à tout moment. En revanche, elle suppose que, pour un même gaz sec, on crée un nouveau corps humide pour chaque valeur de l'humidité relative.

La seconde représentation est quant à elle beaucoup plus concise, étant donné qu'elle ne fait appel qu'au gaz invariant et à la valeur de l'humidité spécifique.

Calcul des propriétés d'un point représenté par un gaz humide

L'onglet "Gaz humides" de l'écran des points permet de calculer les propriétés des gaz humides.

Lorsque le gaz est représenté par un corps humide, ce dernier peut avoir été mélangé dans un mélangeur, généré à partir d'un gaz sec et d'une humidité spécifique, ou encore défini directement par l'utilisateur, auquel cas il faut prendre garde à ce que l'eau soit entrée en tant que gaz (H2O). Soit par exemple de l'air humide dont la composition est la suivante :

Construisez un point utilisant ce corps, à la pression de 1 atmosphère et la température de 35 °C, et cliquez sur l'onglet intitulé "Gaz humides". L'écran suivant apparaît :

A gauche apparaissent les données relatives au point considéré : humidité spécifique w, humidité relative epsi. A droite se trouvent indiquées les valeurs spécifiques (c'est-à-dire rapportées à 1 kg de gaz sec) de l'enthalpie, du volume, ainsi que la température humide et température de rosée. Les condensats éventuels sont affichés à gauche sous l'humidité relative.

Calcul des caractéristiques humides

Pour effectuer le calcul de toutes les caractéristiques humides du point, cliquez sur le bouton "imposer w". Les résultats suivants s'affichent :

Imposer l'humidité relative

Il est aussi possible d'imposer une valeur particulière de l'humidité relative, en entrant cette valeur dans le champ correspondant, puis en cliquant sur le bouton "imposer epsi". Supposons que l'on impose une humidité relative égale à 0,5 :

Il est possible de modifier la teneur en eau du gaz humide en cliquant sur le bouton "imposer l'humidité du gaz". La composition du gaz est ici modifiée comme suit :

Calcul des propriétés d'un point représenté par un gaz sec

La composition du gaz sec étant le plus souvent invariante, on a vu qu'il est intéressant de pouvoir définir un gaz humide en se rapportant à son gaz sec. De manière dérogatoire à la règle générale employée dans le progiciel, THERMOPTIM permet de le faire en construisant des points définis par le gaz sec et la valeur de l'humidité spécifique.

A titre d'exemple, construisez ainsi un point de pression 1 atmosphère et température 35 °C, associé au corps "air atmosphérique", puis cliquez sur l'onglet "Gaz humides", et imposez comme précédemment une humidité relative égale à 0,5. Le résultat que vous obtenez est le suivant, identique au précédent aux arrondis près :

Ecrans des transfos humides

Pour étudier les évolutions que peut subir un gaz humide, une transfo "humides" a été introduite. En fait, elle correspond à six transfos différentes, qui se distinguent par leur catégorie. Les écrans des transfos humides ont l'aspect suivant, mais ils varient légèrement en fonction de la catégorie choisie :

Il s'agit ici d'une transfo humide "soufflage", permettant de calculer les conditions de soufflage pour maintenir une ambiance désirée, compte tenu de charges hydrique et thermique données.

Avant de détailler le mode d'utilisation de cet écran, précisons quelques points valables pour toutes les transfos humides.

Tout d'abord, THERMOPTIM n'effectue des calculs de transfos entre points humides que dans la mesure où ces points sont représentés par leur gaz sec et leur humidité relative. La raison est simple : ce mode de représentation évite d'avoir à introduire un nouveau corps humide pour chaque valeur de l'humidité relative.

Il faut souligner que cette manière de faire est tout à fait exceptionnelle dans THERMOPTIM : pour toutes les autres transfos, les calculs sont faits à partir de la composition précise du corps considéré. Si donc des couplages doivent être faits entre des transfos humides et d'autres transfos, il faudra prendre garde à les interconnecter par des corps humides.

De plus, les grandeurs étant préférentiellement exprimées en unités spécifiques, les débits qui apparaissent sur les transfos sont les débits de gaz sec.

La notion d'efficacité est souvent utilisée pour qualifier les transfos réelles comparativement aux transfos théoriques ou idéales. En pratique, ces dernières correspondent généralement à des évolutions dont l'état final est saturé (humidification complète, refroidissement jusqu'à la saturation).

La partie supérieure droite de l'écran rappelle les caractéristiques générales de la transfo, tandis que la partie gauche affiche les points amont et aval, avec indication de leurs températures, pression, enthalpie massique et humidité spécifique.

Les paramétrages des différentes catégories de transfos humides, et les options de calculs sont situés dans la zone centrale et inférieure droite.

Transfo soufflage

Cette transfo relie le point décrivant l'ambiance intérieure connue (point amont) au point correspondant aux conditions de soufflage recherchées (point aval).

Les champs situés à droite de l'écran permettent d'entrer les charges hydrique et thermique à évacuer, respectivement en kg/s et kW. On fait l'hypothèse que la charge hydrique doit être évacuée à la température du point intérieur.

Thermoptim calcule alors les valeurs d'une part du "rapport de pente gamma", qui représente le ratio entre les variations d'enthalpie et d'humidité spécifiques, et d'autre part de l'enthalpie totale Delta Q' mise en jeu dans la transfo (sur la base des enthalpies spécifiques).

Deux actions sont ici possibles :

Transfo refroidissement

Cette transfo permet d'étudier le refroidissement d'un gaz humide sur batterie froide, avec ou sans condensation.

Les conditions du refroidissement sont précisées à droite de l'écran : température de surface et efficacité de la batterie froide, si elles sont toutes deux connues. Si l'efficacité n'est pas connue, la donnée de l'humidité du point aval permet de calculer la transfo.

Deux actions sont ici possibles :

Transfo humidification eau/vapeur ou adiabatique

Ces deux types de transfos permettent d'étudier soit l'humidification avec de l'eau ou de la vapeur soit l'humidification adiabatique.

Les conditions de l'humidification sont précisées à droite de l'écran : température et pression de l'eau ou de la vapeur, et efficacité de l'humidificateur, si elle est connue. Si l'efficacité n'est pas connue, la donnée de l'humidité du point aval permet de calculer la transfo.

Deux actions sont ici possibles :

- l'efficacité étant imposée, calculer l'humidité du point aval. En cas de condensation anticipée (cas où la droite reliant le point amont au point de la courbe saturante à la température de surface coupe la courbe de saturation en deux points), le point aval est recherché sur la courbe de saturation, son enthalpie étant calculée à partir de l'efficacité de l'humidificateur.

- calculer le point aval pour obtenir l'humidité désirée. En cas de condensation anticipée (voir ci-dessus), le point aval est recherché sur la courbe de saturation, pour l'humidité spécifique désirée. L'efficacité de l'humidificateur est alors calculée.

Transfo chauffage

Cette transfo permet d'effectuer différents calculs d'évolution d'un gaz humide. Selon les cas, le contenu en eau des deux points peut être le même ou différent.

Deux actions sont ici possibles :

Transfo dessication

Cette transfo permet d'étudier la déshumidification par dessiccation ou la régénération d'un dessiccant.

Différents types de matériaux dessiccants sont proposés, leur nom et leur chaleur de sorption s'affichant à droite de l'écran, cette dernière pouvant être modifiée si l'utilisateur le désire.

Deux actions sont ici possibles :

Notez que la même transfo calcule aussi bien la dessiccation que la régénération du dessiccant, selon les valeurs relatives du point amont et du point aval. Pour la régénération, le progiciel ne vérifie toutefois pas si la température est suffisante.

Mélangeur humide

Ce nœud permet de déterminer les propriétés humides d'un mélange de plusieurs gaz secs ou humides.

Un mélangeur humide diffère d'un mélangeur simple de la manière suivante :

En général, le point aval se trouve sur la droite de mélange. En cas de sursaturation, un message informe l'utilisateur et Thermoptim recherche le point de mélange sur la courbe de saturation, en assurant la conservation de l'enthalpie. L'excédent d'eau est alors affiché au-dessus de la table des branches.

Les valeurs qui sont affichées ne sont pas exprimées par rapport au gaz sec.